Situé sur la péninsule de Noto, dans la prefecture d’Ishikawa, le temple Sojiji (總持寺, Sōjiji) était autrefois l’un des temples les plus importants du bouddhisme zen de tout le Japon jusqu’à ce que sa fortune décline. Le temple Sojiji a été fondé en 1321 et a reçu le soutien impérial de l’empereur Go-Daigo. Avec le temple Eiheiji dans la préfecture de Fukui, Sojiji était l’un des deux temples principaux de la secte Soto, l’une des deux principales sectes du bouddhisme zen, et à un moment donné, il supervisait plus de 16 000 temples à travers le pays. En 1898, Sojiji subit un grand incendie et ses fonctions de temple principal furent transférées au temple Sojiji à Yokohama. Cependant, certains bâtiments ont survécu et beaucoup de ceux qui ont été détruits ont été reconstruits.

En entrant dans l’enceinte du temple, les visiteurs passeront par le Kyozo, un référentiel des écritures bouddhistes. Ensuite, les visiteurs traversent le pont Hakuji qui mène à la porte Sanmon, la porte principale du temple. La porte Sanmon mesure environ 17 mètres de haut et date de 1932. Après avoir passé la porte, les visiteurs pénètrent dans la zone principale du temple, dont les bâtiments entourent une cour intérieure avec un petit étang et un espace de jardin. Un itinéraire circulaire traverse ensuite les différents bâtiments principaux, dont le Butsuden, la salle principale du temple, et le Sodo, une salle de méditation, tous deux construits au début du XXe siècle. Un autre bâtiment important le long du chemin est le Hatto, dont le principal objet de culte est une statue du fondateur du temple.